Les aventures inédites d'une apprentie e-commerçante...

 Voilà, plus j'avance dans cette  quête d'espace vitale , de  niche  qui va me générer des  profits  et créer de la  valeur  ultimement; plus je sentais combien cette  aventure était  devenue  sérieuse . ET combien il fallait la prendre au sérieux. En quelques semaines, je me suis  rendu  compte que j'ai dépassé le  point  de non-retour.  Il va falloir, donc, que je  puise  dans mon  expérience : d'acheteur, de citoyen, de commerçant et de vie en général pour bien  naviguer.   Quels  outils , et quel  référentiel  utilisé, alors? Premièrement, soyons d'emblée, d'accord sur une chose: que toute  entreprise  commerciale n'a pour  but ultime  que de générer du  profit , c'est son seul  leitmotiv .  Elle serait une entreprise caritative autrement.  Deuxièmement, je vous ai déjà évoqué, la notion du  risque/(incertitude)  qui est inhérente à toute activité commerciale qu'il fallait  mitiger , et de  l'étude  que j'ai entamé sur le  comportemen

 Cette citation est d'Anatole France, je la trouve pertinente et dans le contexte .  Je vous explique: pour trouver ma niche,  que je vous ai  évoquée  précédemment,   sur ce vaste marché, il m'était indispensable d'étudier le comportement d'achat on-line du consommateur marocain type .  Afin de dresser son  profil , qui espérant va me servir de grille de lecture et  va m'aider à bien répondre à ses besoins , comprendre ses choix et ses motivations d'achats.    Pour ce faire je me suis attelé  à apprendre à comprendre .  Une fois que cette apprehension est faite, passer ensuite à l'action .  Fidèle à la démarche d'Edgar Morin:  apprendre à apprendre pour mieux comprendre et in fine à bien  exécuter .    A vrai dire, j'étais toujours un adepte de la méthode japonaise qui consiste à dépenser énormément de temps dans l'étude , le design et moins de temps dans l'exécution:  genre méthode 80/20.  En effet, l'un des fléaux de la vision à court

 Pour ne rien vous  cacher , quand je vous ai parlé de  courage  précédemment, ce que j'avais en tête était les  risques  inhérents à toute  aventure humaine  quelle qu'elle soit. C'est le courage d' assumer  et de  tenter  sa chance.  Les  économistes  font un  distinguo  entre le  risque  et  l'incertitude  qu'il est intéressant ici de décrire.  Le risque est  mesurable  en terme de probabilité  d'occurrence , donc  objectivement  parlant on peut donner une  valeur  quantifiable à un évent se  basant  sur un  historique . Quand à l'incertitude, elle est beaucoup plus  difficile  à cerner, généralement quand on  n'a  pas de  données  pour quantifier un  évent , on recourt à des estimations  subjectives . Pour résumer ce détour théorique: le risque est  mesurable  en terme  de probabilité ,  l'incertitude  l'est  difficilement .  L'un est objectif, l'autre est subjectif.  Les  deux  sont liés au  concept  de l'aléa. Ceci étant

  L'idée de se lancer dans l'e-commerce ne m'était jamais auparavant venu à l'esprit pour les raisons que je vais vous étayer plus bas.   J'avais toujours ce sentiment que rien que d'y   penser  était comme si j'avais commis un des sept péchés capitaux...c'était presque une phobie, un blocage mentale.  Je me suis donc forcer d'ignorer et faire la sourde oreille aux sirènes des trends et tendances, du Web 2.0 et de la digitalisation. En un mot, j'avais toujours considéré le Net du virtuel et me méfiait beaucoup de son utilité. Cela était peut être  dû  à mon âge ... peut être! D'abord quand j'avais fait mes études supérieures (dans les années 90's), à l'époque le marketing digitale n'était pas encore né .   On avait tout simplement eu un cours de marketing générale à la Kotler et Dubois, on nous a expliqué les 4 Ps (Produit, Place, Prix et Promotion), la stratégie marketing et ses clefs de succès et comment la mener à bien

  Il eut été très  simple  de démarrer mon "entreprise" tout de go, une fois que je me suis  décidé  d'aller de l'avant.  J'ai effectivement, fait appel à  tout  mon  courage  et à ma  détermination . Cependant, une question fondamentale se posait à moi: comment  s'y prendre? Il va falloir avoir un  plan , lister les  options  et penser aux  choix  à faire.  C'est un  exercice  que j'ai l'habitude de faire pour les  autres ; mais cette fois-ci c'est complètement  diffèrent  : je devrais le faire pour  moi- même .  Je me devrais être  objectif  dans ma  subjectivité . C'est un exercice  difficile , qui  déterminera  certainement la  réussite  ou  non  de l'entreprise.  Pour ce faire, il fallait  déterminer  mes  objectifs  d'emblé en  fonction  de mes  moyens  et de ma  capacité  à  gérer  les  aléas . En effet, et comme beaucoup d'entre nous, ma  contrainte  principale, était  comment  accommoder tout cela avec un  travail  à te