5- L'art de la guerre....Sun Tzu vs Carl Von Clausewitz...
Voilà, plus j'avance dans cette quête d'espace vitale, de niche qui va me générer des profits et créer de la valeur ultimement; plus je sentais combien cette aventure était devenue sérieuse. ET combien il fallait la prendre au sérieux. En quelques semaines, je me suis rendu compte que j'ai dépassé le point de non-retour. Il va falloir, donc, que je puise dans mon expérience: d'acheteur, de citoyen, de commerçant et de vie en général pour bien naviguer. Quels outils, et quel référentiel utilisé, alors?
Premièrement, soyons d'emblée, d'accord sur une chose: que toute entreprise commerciale n'a pour but ultime que de générer du profit, c'est son seul leitmotiv. Elle serait une entreprise caritative autrement.
Deuxièmement, je vous ai déjà évoqué, la notion du risque/(incertitude) qui est inhérente à toute activité commerciale qu'il fallait mitiger, et de l'étude que j'ai entamé sur le comportement on-line du consommateur type marocain qu'il fallait internaliser. Cependant, je ne vous ai pas encore parlé de la stratégie et des tactiques à adopter pour les atteindre.
Le but de tout cela est de se démarquer de ses concurrents, de créer un avantage compétitif et de faire en sorte qu'il soit soutenu dans la durée et se pérennise.
Dans le domaine de la stratégie et surtout de la stratégie d'entreprise, plusieurs écoles de pensée sont en concurrence afin d'expliquer les phénomènes et comportements observés des entreprises et leurs interactions ainsi qu'apporter de l'aide à la prise de décision. Chaque école a son chef de fil, je ne vais citer ici que 2 des plus proéminents: Igor Ansoff et Michael Porter. L'un physiciste de formation, l'autre un industriel économiste avec un background d'engineering.
Pourquoi je vous raconte tout cela? Où est le corrélat? Vous avez tout à fait raison de vous poser la même question...juste un peu de patience...il y a un fil conducteur.
Parler de Ansoff et de Porter, c'est utilisé leurs modèles et outils de prise de décision. Mais avant de les aborder, revenons aux notions de stratégie et de tactiques susmentionnées.
La stratégie peut être définie comme un plan général de l'entreprise, dressé au niveau macro, qui a pour but d'identifier ses objectifs, en fonction de ses moyens et de ses contraintes et décrire comment les atteindre. Les tactiques, quant à elles; peuvent être définies comme des actions concrètes qui permettent la mise en œuvre et la mise en place de la stratégie.
Pour ce faire, il va falloir se positionner sur le marché. Certes, on parle bien d'un marché on-line, visible peut-on penser, mais très compact et difficile à naviguer.
C'est là où vient nos amis: Sun Tzu et Carl Von Clausewitz, deux stratèges militaires de renom de par l'histoire. L'un Chinois qui a vécu 560 BC avant notre ère, l'autre Russe qui a essuyé les guerres Napoléoniennes avec beaucoup de courage.
Se positionner c'est se mettre en guerre avec ses concurrents, qu'on le veuille ou pas c'est la réalité du commerce. C'est comme ça.
Sun Tzu dans son œuvre célèbre "Bingfa" ou "l'art de la guerre" préconise la stratégie du maximin: stratégie à minimum de dégâts plutôt que de maximer les gains.
A contrario, Carl Von Clausewitz est adepte de la stratégie du maximax: le maximum devrait être attaint à n'importe quel coût; selon son ouvrage "Vom Kriege" ou "On War" "Sur la guerre" publié en 1832.
Il est très important ici de contraster les deux approches de ces deux géants de la stratégie militaire:
1- Sun Tzu prend en considération les éléments militaires et paramilitaires de la guerre, les facteurs économiques, de la diplomatie, et les facteurs psychologiques;
2- Carl Von Clausewitz quant à lui, reconnaît l'effet
des autres facteurs telle la diplomatie, mais est plus agressif;
3-
Sun Tzu utilise les éléments non-militaires pour arriver à ses objectifs, telle
la dissuasion. Par contre Carl Von Clausewitz est un preneur de risque. Sa
stratégie agressive lui a permis de distinguer l'état de guerre et de la paix, et mettre
tout en œuvre pour gagner la guerre et subséquemment établir la paix.
Quelles leçons à prendre dans ce qui vient d'être dit et quelle stratégie à suivre: en ce qui me concerne, la sagesse dicte d'utiliser le "tout" dépend; en fonction du contexte.
Dans mon prochain blog, je vais consolider tout ce qui a été dit depuis le début,
je vais parler de M. Porter et I. Ansoff, leurs apports et d'autres, de la
BCG, du Business Plan, des caractéristiques et du profil fluide du consommateur
on-line marocain et beaucoup plus. N'oubliez pas de laisser des commentaires. Merci.
Sources:
a) https://fr.wikipedia.org/wiki/De_la_guerre
b) https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Art_de_la_guerre
Un blog très riche en information et digne d’être enseigner dans les plus grandes universités ou à débattre dans une table ronde. Concernant ce topic, pour moi le business est avant tout une guerre où la stratégie est maîtresse faut donc se munir du courage de Carl et la diplomatie de Sun Tzu.
RépondreSupprimerLes informations citées dans l'ensemble du blog sont très riches, précises, et pertinentes, rédigées d'une manière très structurée qui nous pousse à lire jusqu'à la fin sans s'ennuyer. Dans l'attente du prochain sujet.
RépondreSupprimerEt pour la stratégie à déployer dans le contexte marocain, je trouve qu'il faut être à la fois sage et preneur de risque pour pouvoir se démarquer.
Ce qui a été mentionné au niveau de ce blog est intéressant, on trouve des informations précises et bien détaillées, dans l'attente de la suite.. Bon courage.
RépondreSupprimerTrès bon blog. Merci
RépondreSupprimerArticle très riche en informations. Merci pour ce partage
RépondreSupprimer