1- Avez-vous dit marketing digitale!

 

L'idée de se lancer dans l'e-commerce ne m'était jamais auparavant venu à l'esprit pour les raisons que je vais vous étayer plus bas.  J'avais toujours ce sentiment que rien que d'y penser était comme si j'avais commis un des sept péchés capitaux...c'était presque une phobie, un blocage mentale.  Je me suis donc forcer d'ignorer et faire la sourde oreille aux sirènes des trends et tendances, du Web 2.0 et de la digitalisation. En un mot, j'avais toujours considéré le Net du virtuel et me méfiait beaucoup de son utilité. Cela était peut être  à mon âge ... peut être!

D'abord quand j'avais fait mes études supérieures (dans les années 90's), à l'époque le marketing digitale n'était pas encore .  On avait tout simplement eu un cours de marketing générale à la Kotler et Dubois, on nous a expliqué les 4 Ps (Produit, Place, Prix et Promotion), la stratégie marketing et ses clefs de succès et comment la mener à bien. Pas plus. Les outils à notre portée à l'époque étaient: l'étude du marché, des concurrents et de l'environnement où vit l'entreprise à la Michael Porter.  A vrai dire même-si j'avais eu une bonne note à l'examen; le marketing en tant que sujet et matière d'enseignement n'était pas ma tasse de thé.

En outre, mes camarades de classe et moi même pensaient que le marketing c'était pour les nuls à l'instar des études du droit. Notre argument non fondé du reste était que le marketing s'apparentait beaucoup plus à la psychologie; c'était du soft, du subjectif, du blabla.

 Avec le passage du temps et avec la maturité qui va avec, je me suis rendu compte que j'avais tort.  Et que sans la vente, le marketing et le merchandising aucun business au monde où nous vivons ne peut tenir le coup dans la durée malgré un produit innovant et quelles qu'elles soient la fidélité et la loyauté de ses clients.  Il va falloir faire un peu plus, faire un effort du "reach", d'être toujours à l'écoute du client, imaginer et définir ses besoins, anticiper les tendances, le changement et ses caprices. 

Cette proximité avec le client je l'ai acquise sur le tas en tâtant à certaines activités commerciales.  Réussissant dans certaines et échouant dans d'autres.  Cependant, mes outils de travail de conceptualisation et d'exécution étaient toujours les mêmes; ils étaient à l'ancienne: du service client et du dépistage archaïque.

 Le "reach" dont je parlait se faisait à l'ancienne, par voie postale et par voies promotionnels tels les newsletters et les catalogues de saisons.

 Je n'ai jamais eu recours ni à Google Ads, ni à Facebook Ads, ni à Instagram Ads, ni à TiktOk ou à Youtube Ads.  J'ignorais presque leurs exitances, leurs utilités, leurs usages et de ce fait leurs impacts sur le commerce et l'activité économique moderne en générale.

Tout récemment, et suite à une conversation avec un ami sur les aspects nouveaux du commerce, j'ai pris la décision de réapprendre le marketing, mais cette fois-ci avec sa composante digitale, et j'ai cependant choisi comme stratégie d'apprentissage la création d'une boutique en ligne de A à Z.

Un mois passant, je suis toujours en train de peaufiner cette création, j'avoue que j'ai appris un tas de choses que j'espère partager avec vous dans mes prochains blogs.

Commentaires

  1. Il est certes qu’avec la bonne approche, la stratégie de médias sociaux peut aider à favoriser des relations importantes avec les clients et à établir une marque comme une marque réputée.

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  2. merci beaucoup d'avoir partagé cet article avec nous.

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“Le meilleur héritage et le plus riche patrimoine qu'un père puisse laisser à ses enfants, c'est la gloire de ses vertus et de ses belles actions ; souiller cette gloire est une impiété et un sacrilège.” - Cicéron - Le traité des devoirs - env. 44 av. J.-C.