6- Le consommateur est roi….l’est - il vraiment ?
Je vais jouer le rôle du fou du roi
pour un moment, pour vous annoncer
qu’il ne l’est pas du tout.
ET j’en ai pour preuve ce qui va suivre.
Les choix des consommateurs sont tellement complexes
qu’il est absolument irréaliste d’en définir les contours. Plusieurs
facteurs déterminants sont enjeux : sociologiques, psychologiques, culturaux,
financier, régional, ethniques, démographiques et religieux. Chacun
de ses facteurs (prit indépendamment ou en tandem) peut faire l’objet de
recherches approfondies aboutissant généralement à une appréhension
plus ou moins satisfaisante. Ce que les statisticiens appellent un degré de signification
raisonnable.
Cependant, les résultats de
ces recherches (à mon sens) sont du ”général”, du prêt-à-porter
au sens figuré du terme, alors que l’on recherche toujours à dresser un
profil du consommateur : un profil en sur mesure au sens propre.
Pour le consommateur on-line on a recensé 4 types de comportement d'achats de par le monde:
1- Comportement complexe: ici le consommateur prend vraiment son temps pour étudier les caractéristiques du produit, son utilité, le rapport qualité-prix. Fait ses recherches on-line et établit des comparaisons, en se servant le cas échéant des sites de comparaisons. Ils sont généralement des consommateurs assez sophistiqués.
2- Achat coutumier: ce comportement est généralement manifeste chez les consommateurs qui ne sont pas concernés ni de la marque du produit ni de sa catégorie. Ces consommateurs achètent ce qu'ils souhaitent ou ce dont ils ont besoin sans se soucier des implications ni des signaux sociaux émis.
3- Comportement de chasse aux variétés: certains consommateurs préfèrent avoir une variété d'un article spécifique. Souvent, il ne s'agit pas de la fonction du produit, ils veulent simplement avoir différentes options disponibles chez eux.
4- Comportement réduisant la dissonance cognitive: ici le consommateur est déchiré entre deux types de produits différents. La décision devient très difficile sachant que l'un est peut être plus pratique par example que l'autre mais que sa conscience lui dit que l'autre produit est plus utile, c'est un comportement de réduction de la dissonance.
D'autres concepts peuvent nous éclairer aussi tels: achats impulsifs, achats opportunistes, les achats ostentatoires (à la T. Veblen) type:bling-bling, et je vous en passe...
Comme vous pouvez en déduire, le profil n'est toujours pas complet. Pour moi, un réaliste, j'estime que seule la pratique sur le terrain sera à même de me définir ses comportements qui sont en essences polymorphes et protéiformes.
D’autres facteurs sont à prendre en considération pour une analyse plus pertinente :
La Commodité. C'est probablement la
principale raison pour laquelle le nombre de consommateurs en ligne augmente.
Avec Internet et le téléphone, on peut essentiellement acheter tout ce qu’on
veut dans le confort de notre maison.
Le rôle puissant des médias sociaux. On
parle maintenant d’influenceurs/influenceuses. Des richesses créées par les Youtubeurs
et autres.
Les attentes des consommateurs : recevoir
un produit qui ne répond pas aux attentes du consommateur peuvent biaiser
et rendre l’expérience d’achat en ligne en défaveur du vendeur. Surtout si ce dernier n’a pas une politique
de retour bien établie.
Alors, le consommateur est-il roi ? était
notre question de départ; en apparence jusqu’à un certain degré je dirais que oui (car il peut décider de ne pas dépenser son argent). Cependant, nous sommes tous constamment et sans relâche bombarder de messages,
de spots publicitaires, d’images subliminales qu’il est presque
impossible d’avoir un choix indépendant et souverain !
Comprendre tout cela va me permettre
de bien gérer d’une main d’un maitre les attentes de mes futurs
clients et être prêt à toute éventualité. Réduisant leurs dissonances cognitives certes, mais tout en restant honnête et directe.
Potentialiser mes
atouts c’est l’objet de cet exercice, pour que mes dires
suivent mes actes et qu’ils ne deviennent pas des velléités
impromptues.
Dans mon prochain blog, je vais retourner au sujet
de stratégie et de la BCG etc.. que je vous ai promis la dernière fois. Je viens de terminer le design
du mon site web : une aventure extraordinaire…Rester connectés
pour plus de nouvelles! J’ai beaucoup de choses à partager avec vous et
à vous raconter!
Merci de laisser un commentaire...
Génial! Toujours un plaisir de vous lire.
RépondreSupprimerJe pense que je commence à devenir accro à vos écritures. Très bon article
RépondreSupprimerJ’ai bien aimé le fait que vous avez aussi parler de ce qu’on appelle l’analyse PESTEL au début de l’article qui détermine les enjeux et à quoi s’attendre un projet tel qui soit vis à vis du consommateur d’une manière global. Je me permets aussi d’ajouter un point qui est de nos jours une habitude chez le consommateur on-line ou sur du off-line et c’est l’achat par expérience: le client achète et juge la boutique ou le produit selon son expérience. D’après moi ça sera l’idéal pour un e-commerçant et une e-commerçante car elle joue un rôle important sur les problématiques du produit et du service, elle a un effet direct sur la fidélité ou non des clients et de comment optimiser l’expérience d’achat d’un consommateur.
RépondreSupprimerJe vous remercie de votre pertinent commentaire. Vous avez tout à fait raison d’invoquer l’achat par expérience, car l’expérience d’achat du consommateur on-line est un facteur déterminant dans ses futurs actes d’achats.
SupprimerLes vendeurs on-line devraient vraiment faire attention à cet élément pour assurer la bonne continuité de leurs commerces.
J'apprend toujours des informations de plus en lisant vos articles.. Bon courage.
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